Page
d'informations destinées aux pensionnés
du Finistère
|
L'Assemblée
Générale se tiendra le dimanche 15
avril 2012
à
la salle polyvalente de Riec sur Belon de 9 h 30
à 20 h 00
|
Dimanche
17 avril 2011
Assemblée
générale des pensionnés
du Finistère à Lilia Plouguerneau
|

Environ
900 adhérents ont assisté à
l'assemblée générale,
présidée par Monsieur Alain
POCHER, qui s'est tenue en présence
de Monsieur Jacques SCHIRMAN , Président
fédéral, Monsieur Jacques LE
GUEN, Député du Finistère
et de Monsieur André LESVEN, Maire
de la commune de Plouguerneau
|


|
Le
87ème CONGRES NATIONAL
s'est tenu
à Lorient-Lanester le 19 septembre 2010
Quelques
photos
|
|
|
|
|
|
 |
Mot
du président
30 novembre
2010
La mer encore oubliée
?
Le 16 juillet 2009,
le Président de la République était venu au Havre
pour réparer un oubli historique : l’oubli trop long
qu’a fait la France de sa vocation maritime. Lors
de l’annonce du remaniement le 14 novembre dernier,
quelle ne fut pas notre surprise et celle des professionnels
du secteur, de constater que les termes « et de la
mer » n’apparaissaient plus dans l’intitulé du ministère
repris par Madame Nathalie Kosciusko-Morizet succédant
à Monsieur Jean-Louis Borloo ! Oubli délibéré ou involontaire,
en tous cas pour le moins maladroit, lorsqu’on le
rapproche de la déclaration évoquée ci-dessus ! Interpellée
lors d’une question orale à l’Assemblée Nationale,
dans les jours qui ont suivi, la ministre s’est empressée
de réaffirmer que « le ministère de l’Ecologie était
bien le ministère de la Mer ». Il a fallu cependant
attendre le décret du 25 novembre (paru au J.O. du
26) pour connaitre ses attributions exactes. Au terme
du premier paragraphe de l’article 1, après l’énoncé
des domaines dont elle a la charge, couvrant le développement
durable et l’environnement, le climat, la sécurité
industrielle, les transports et leurs infrastructures,
l’équipement le logement et la lutte contre la précarité
et l’exclusion, la construction et l’urbanisme, l’aménagement
foncier, la mer n’apparait qu’en tout dernier, reléguée
au 6ème rang, comme si elle n’était plus une priorité.
Le titre VI du même article décline ses attributions
relatives aux transports maritimes et à la marine
marchande, à la plaisance et aux activités nautiques,
au littoral et au domaine maritime, à la sécurité,
à la navigation, à la formation et….au gens de mer.
Dans l’article 2 qui suit, il est précisé dans le
titre II que la ministre dispose….du secrétariat général
de la mer, qui, comme dans l’organisation précédente,
doit se trouver sous la tutelle directe du Premier
ministre. Par contre les attributions du secrétaire
d’Etat chargé des transports ne sont pas encore connues
et ne seront peut-être pas exactement les mêmes que
celles de son prédécesseur.
Dans ce décret du
25 novembre, les affaires maritimes n’apparaissent
plus, et ce n’est pas une surprise compte-tenu du
nouveau schéma d’organisation territoriale de l’administration
de la mer et du littoral mis en place qui se veut
selon les paroles du directeur des affaires maritimes
« plus interministériel avec une vision globale des
affaires de la mer et du littoral en simplifiant l’organisation
des services « mer » du ministère ». Cette organisation
se veut aussi de proximité, alors que sur le terrain,
elle apparait peu visible et complexe. On cherchera
aussi en vain le sigle ENIM, comme si l’Etablissement
dont nous dépendons avait disparu, ou du moins se
trouvait relégué à un moindre rôle. Certes le décret
statutaire du 30 août dernier a précisé les ministres
de tutelle dont il dépend, mais, dans le cadre du
remaniement intervenu, et des attributions définies,
nous ressentons mal cette disparition.
Comme nous l’avons
annoncé dans le précédent Demi-Soldier, le décret
statutaire a mis fin dans les deux mois qui ont suivi
sa parution, soit au 30 octobre, au conseil supérieur
de l’ENIM. C’est donc vainement que nous avons demandé
par motion aux ministres, lors de notre 87ème congrès,
et par lettre au Secrétaire d’Etat ensuite, que cette
instance soit prorogée, le temps que soit mis en place
le Conseil supérieur des Gens de mer destiné à le
remplacer, ce qui eut été pour le moins sage et logique.
Sans succès, j’avais demandé à son président que le
Conseil supérieur de l’ENIM soit réuni d’urgence pour
demander cette prorogation. Si cette réunion a bien
eu lieu le 28 octobre, avec très peu de monde en raison
de sa convocation tardive et d’un contexte de grèves,
elle n’a fait qu’entériner le constat amer de la disparition
d’une instance qui depuis sa création en 1953, a toujours
su faire preuve de son utilité.
Après s’être trouvé
quelques jours sans direction, le nouveau directeur,
Monsieur Philippe Illionnet, n’ayant été nommé que
le 3 novembre, l’Etablissement se trouve encore aujourd’hui
sans conseil d’administration, situation qui ne devrait
plus durer, le temps de recueillir les signatures
des ministres concernés. Par ailleurs un arrêté a
été signé en date du 14 octobre par le précédent secrétaire
d’Etat aux transports et publié au Journal officiel
du 10 novembre : il précise, afin de rendre cette
décision irréversible, que le siège de l’ENIM est
fixé à La Rochelle. A notre connaissance, il n’y a
pas encore à La Rochelle à ce jour de local à louer
ou à construire. Et si maintenant cette opération
de délocalisation apparait comme inéluctable en raison
de l’arrêté pris, elle ne pourra se faire en tout
état de cause que très progressivement, au risque
de désorganiser complètement le fonctionnement de
l’Institution.
Cependant, nos nouveaux
ministres et interlocuteurs étant maintenant connus,
nous leur avons écrit en leur adressant un jeu des
motions du congrès et en attirant plus particulièrement
leur attention sur cette opération que nous persistons
à considérer comme préjudiciable aux personnels de
l’Etablissement et à son fonctionnement et aux administrés
que nous sommes, et parfaitement inutile dans le contexte
de rigueur rappelé tout récemment par le Premier ministre.
S’il est prématuré d’en attendre des réponses, nous
avons toutefois demandé à les rencontrer.
Si, comme nous l’a
assuré le nouveau directeur de l’ENIM rencontré longuement
le 19 novembre, l’Etablissement se trouve toujours
en ordre de marche, nous n’en restons pas moins très
inquiets, et sur son avenir, et sur celui de notre
régime, comme nous l’avons déjà laissé entendre, compte-tenu
du contexte et des évènements décrits ci-dessus.
Les assises de l’Economie
maritime vont se tenir à Toulon les 30 novembre et
1er décembre rassemblant près de 1000 acteurs du monde
maritime. Souhaitons que la ministre, qui doit être
présente, sache dire qu’elle est bien en charge de
la mer et prouver par la suite par des actes que la
mer et toutes les activités qui s’y rattachent n’a
pas été oubliée et reste une des grandes priorités
de ce gouvernement.
J.Schirmann
|
Notes du Président
Jacques SCHIRMANN concernant l'ENIM
Conseil
supérieur de l'ENIM, derniers jours
Le Conseil
supérieur de l'ENIM créé par le décret n°53-953
du 30 septembre 1953 vit ses derniers jours
: en effet, le décret du 30 août 2010 portant
organisation administrative et financière
de l'Etablissement national des invalides
de la Marine (ENIM), par son article 18, abroge
le précédent décret dans les deux mois qui
suivent sa publication, soit au 30 octobre
2010.
Cette institution
dont la mission est la surveillance et la
protection de l'ENIM, que le ministre doit
consulter sur les projets de lois et décrets
relatifs au régime des marins, l'organisation
de sa gestion et le fonctionnement de l'ENIM,
et qui en même temps peut présenter au ministre
toute proposition se rapportant à l'exercice
de sa mission, va donc disparaitre, sans que
le Conseil supérieur des gens de mer décidé
par le Comité Interministériel de la Mer du
9 décembre 2009 soit mis en place. Il faut
rappeler que ce Conseil supérieur des gens
de mer doit regrouper sous la tutelle du ministre,
les trois instances existantes, à savoir le
Conseil supérieur de l'ENIM, le Conseil supérieur
de la prévention des risques professionnels
maritimes, le Conseil supérieur du bien-être
des gens de mer, avec à peu près les mêmes
représentants que dans les conseils précités.
Sans remettre en cause la décision prise par
le CIMER, on peut se demander quand cette
nouvelle instance aux fonctions élargies verra
le jour. Compte tenu des circonstances actuelles,
remaniement en perspective, tutelle de trois
ministères, ….cela peut durer des semaines,
voire des mois…
Devant cette
situation, nous avons demandé le 19 septembre
2010 lors de notre 87ème congrès national
de Lorient par motion adressée au Premier
ministre, que ce Conseil supérieur des gens
de mer soit mis en place dans les meilleurs
délais et qu'en attendant le Conseil supérieur
de l'ENIM soit prorogé. A ce jour, nous n'avons
pas de réponse, et rien ne laisse prévoir
une mise en place rapide du Conseil supérieur
des gens de mer. C'est la raison pour laquelle
nous avons demandé au président du Conseil
supérieur de l'ENIM de réunir d'urgence son
instance pour demander aux autorités de tutelle
sa prorogation. Malgré mon insistance, le
président m'a dit ne pouvoir être en mesure
de convoquer cette réunion, ne pouvant obtenir
de la direction des affaires maritimes dont
dépend l'ENIM matière à mettre à l'ordre du
jour. Sur la prorogation, il m'a dit que celle-ci
ne pouvait s'obtenir que par décret signé
de trois ministres et avait donc peu de chance
d'aboutir rapidement. Toutefois, le président
m'a rappelé pour me dire qu'il organisait
une réunion informelle des membres du conseil
le 28 octobre à 15 H 00, préalablement à la
réunion consacrée au départ en retraite du
directeur de l'ENIM organisée à 16 H 30.
Cette réunion
de la dernière heure, sans ordre du jour,
destinée à ne pas se quitter sans un " au
revoir entre nous ", ne changera rien au fond
du problème, qui est la disparition dans quelques
jours d'une Institution garante du régime
depuis 57 ans, alors que ni les membres du
futur Conseil d'administration de l'ENIM ni
le futur directeur ne sont encore nommés par
décret.
Enfin l'arrêté
fixant le siège de l'Etablissement à La Rochelle
a été signé le 14 octobre (non encore publié
à ce jour au J.O.). Les ministres ont donc
persisté dans cette décision que nous avons
dénoncée dès le début comme préjudiciable
aux personnels de l'Etablissement, aux administrés
que nous sommes, au fonctionnement de l'Etablissement
et inutilement couteuse.
On ne peut
faire mieux pour fragiliser une institution
qui a été reconnue par la Cour des comptes
comme fonctionnant à des coûts moindres que
d'autres et qui a su jusqu'ici évoluer et
s'adapter aux temps modernes. Plus que jamais,
devant ces faits, et en dépit des assurances
données, nous sommes très inquiets pour l'avenir
de l'Etablissement et de notre régime spécial
de sécurité sociale.
Jacques
Schirmann
Nota :
Membre du conseil supérieur de l'ENIM
depuis 1977 (au titre des armateurs) et depuis
1993 (au titre des pensionnés) Président de
la Fédération Nationale des Associations de
Pensionnés de la Marine Marchande
|
Conseil
supérieur de l'ENIM
Réunion
informelle du 28 octobre 2010
Comme il
fallait s'y attendre, cette réunion provoquée
par le président Murret-Labarthe a réuni fort
peu de monde, en raison de sa convocation
tardive et des grèves et mouvements en cours
:
6 personnes
côté administration, 3 côté organisations
syndicales, 1 côté armateurs (le représentant
des pilotes), et moi-même pour les pensionnés.
Sans ordre
du jour, cette réunion n'a été qu'un triste
débat, au cours de laquelle nous n'avons pu
que regretter ( du moins de notre côté) qu'il
n'y ait pas eu une réunion formelle du Conseil
supérieur avant sa disparition, ne serait-ce
que pour demander sa prorogation , le temps
que le futur Conseil supérieur des gens de
mer soit créé, et nous interroger sur le fonctionnement
de l'Etablissement, du fait que ni le futur
directeur, ni les membres du futur conseil
d'administration n'étaient encore nommés.
Il est aussi très regrettable que ce futur
Conseil supérieur des gens de mer ne soit
même pas annoncé dans le décret statutaire.
Et quid des chantiers en cours, classement
catégoriels, étude comparatives entre salaires
réels et salaires forfaitaires, attribution
des crédits d'équipement et/ou fonctionnement
de l'action sanitaire et sociale….
Le président
a redit qu'il n'avait pu convoquer une réunion
formelle du conseil supérieur, car malgré
ses demandes réitérées, il n'avait rien reçu
de la Direction des affaires maritimes qui
puisse faire l'objet d'un ordre du jour, ce
qu'il regrettait bien évidemment. Quant à
demander la prorogation de l'instance qu'il
préside, elle était selon lui impossible à
demander dans le délai des deux mois qui a
suivi la parution du décret, et dans le contexte
actuel d'un proche remaniement, compte tenu
que l'Etablissement dépend de plusieurs ministères.
En ce qui
concerne le fonctionnement de l'Etablissement
(dont la délocalisation est inscrite dans
un arrêté (non encore paru à ce jour au J.O),
le président et le vice-président (M. Quinqueton,
membre du Conseil d'Etat, pressenti pour être
le futur président du Conseil d'administration),
tous deux se sont voulus rassurants, l'Etablissement
continuera à fonctionner, les nominations
devraient intervenir début novembre, et les
questions en cours ne seront pas oubliées.
En ce qui
concerne le futur Conseil supérieur des gens
de mer, tous deux ont redit également que
puisque cette instance avait été décidée par
le CIMER du 9 décembre, il n'y avait pas lieu
d'en douter et qu'il fallait souhaiter qu'elle
soit rapidement mise en place.
A un syndicaliste,
membre du Conseil supérieur de la Marine Marchande,
ayant fait remarquer que cette instance aurait
du être saisie pour avis, il a été répondu
par le vice-président que s'agissant d'une
question de protection sociale, cet avis n'était
pas nécessaire. Mais cette instance devant
se réunir prochainement sera tout de même
informée de cette question.
Ayant de mon
côté fait remarquer que le Conseil supérieur
de l'ENIM avait été prorogé pour 5 ans par
décret du 6 juin 2009, le même a répondu que
ce décret se trouvait abrogé par le décret
statutaire du 30 août 2010.
Cette réunion
informelle a été suivie à l'étage supérieur
d'une autre réunion rassemblant des personnalités
du monde maritime autour du Directeur de l'ENIM,
Michel Le Bolloc'h, qui part définitivement
en retraite le 31 octobre. Au cours des discours
d'usage en cette circonstance, le départ contre
son gré de Jean Panhaleux, directeur adjoint
qui s'était beaucoup investi dans l'Etablissement,
a été également annoncé, ce qui est très regrettable,
en même temps qu'a été exprimé le souhait
qu' une affectation à la hauteur de ses compétences
lui soit rapidement attribuée.
Au terme
de ces réunions, c'est donc un grand sentiment
d'amertume qui prévaut, avec au fond le doute
que ce qui est annoncé intervienne rapidement,
et la crainte d'un fonctionnement dégradé
de l'Etablissement, si ce n'est pas un coup
sérieux porté à notre régime.
Jacques
SCHIRMANN
|
|
Président
|
Secrétaire
général
|
Trésorier
général
|
POCHER Alain
51, rue des Chalutiers
29340 RIEC-SUR-BELON
Tel: 02 98 06 42 12
|
LE BERRE Pierre-Jean
3, impasse ar c'hoat
pin
29100 DOUARNENEZ
Tel: 02 98 74 16 75
Email: pierre.leberre1@sfr.fr
|
PERHIRIN Joseph
16, Cros ar Rheun
29830 PORTSALL
Tel: 02 98 48 63 09
|
Responsables
de secteurs (à
compléter)
|
Les adhésions
et le paiement des cotisations annuelles se font
auprès des responsables de secteurs
|
Montant
des cotisations de l'Association des pensionnés de
la Marine Marchande
CATEGORIES
|
ADHERENTS
|
ADHERENTES
|
3e
à 5e
|
11 €
|
7 €
|
6e
à 9e
|
13 €
|
8 €
|
10e
à 13e
|
15 €
|
9 €
|
14e
à 16e
|
18 €
|
11 €
|
17e
à 20e
|
24 €
|
14 €
|
Membre
sympathisant : 20 €
|
|